Actualités de Seniors France

ON Y PENSE !
Et si je devenais dépendant? peut-on anticiper?
On sait que :
Avec l’avancée en âge le risque de développement d’une maladie neuro-dégénérative augmente
fortement.
- le risque de maladie d’Alzheimer ou apparentée est de 20% à 80 ans
- il atteint 35% à 90 ans
Une question nous vient légitimement à l’esprit : « et si, à moi aussi ça m’arrivait ?»
N’est-il pas possible d’organiser, si je deviens dépendant, la manière dont la charge de s’occuper
de moi sera répartie entre les personnes de mon entourage qui le voudraient bien?
Des dispositifs existent mais sont très mal connus et il ne faut peut-être pas attendre qu’il soit
trop tard pour en prendre connaissance :
Le mandat de protection future
Le mandat de protection future permet à toute personne majeure (appelée mandant) de désigner
à l'avance une ou plusieurs personnes (appelées mandataire) pour la représenter le jour où elle ne
sera plus en capacité de gérer ses intérêts.
plus d’information ici
et voilà le cerfa
à noter en novembre 2024 l’ouverture d’un registre national numérisé des mandats
L’habilitation familiale
L'habilitation familiale permet à un proche (parent, enfant, grand-parent, frère, sœur, époux(se), concubin(e), partenaire de Pacs) de représenter ou d'assister une personne pour assurer la sauvegarde de ses intérêts.
Plus d’information ici
Bien sûr avant de se lancer dans les démarches il est bon quand c’est possible d’en parler en
famille, et il est souvent utile de se faire aider d’un professionnel de confiance (notaire, avocat)
même si leur intervention n’est pas obligatoire.
Actualités de l’association
Des bénévoles pour l’association ? Prenez contact avec nous.
L‘association Seniors France vit grâce à ses bénévoles. notre association repose sur la richesse de la diversité des adhérents. Vous avez surement des envies ou des compétences qui pourraient être utiles à l’association : communication, informatique, finances, rédaction, préparation de plaidoyer etc… Nous recherchons particulièrement aujourd’hui des adhérents qui pourraient :
- Renforcer notre webmaster
- Aider à définir une communication
- Concevoir des projets régionaux
etc.
Grâce à cet agenda, vous trouverez toutes les dates importantes de la vie associative...
Prochaine assemblée générale ordinaire (AGO)
19 avenue Niel
De 10h à 13h
(suivie d’un repas pris en commun)
Cette AG sera consacrée, comme en 2024 à la présentation du rapport d’activité, à l’examen des résultats financiers, à un débat sur la vie de l’association et ses orientations.
Le Conseil d’Administration sera renforcé. Tout adhérent peut poser sa candidature (contact@seniorsfrance.fr). Les frais de déplacement sont pris en charge (base train 2ème classe) et pour ceux qui ne peuvent se déplacer, nous organiserons une participation en visio-conférence.
Si vous avez un projet dans votre région que vous souhaitez partager ou si vous voulez savoir s’il existe des projets Seniors France sur votre territoire contactez-nous
Régler sa cotisation : un geste à faire après avoir bien lu l’appel à cotisations !
Adhérent à Seniors France depuis déjà plusieurs années, et désireux de poursuivre ma mission de représentant des usagers dans un établissement de santé, je décide de régler ma cotisation à l’association.
J’ai bien reçu l’appel à cotisations pour 2025. Tout est bien expliqué : soit je retourne le bulletin accompagné d’un chèque, soit je vais sur le tout nouveau site de Seniors France, en utilisant le formulaire électronique de paiement mis à disposition, via Hello Asso.
C’est cette deuxième option que je choisis. Au fond de moi-même, je me dis que c’est plus simple pour tout le monde. Pour l’association tout d’abord, cela lui évite d’avoir à procéder à l’encaissement du chèque, et d’avoir à me retourner, par la voie postale, le reçu pour ma déclaration d’impôts ainsi que ma carte de membre. Autant de gestes en moins, autant de frais en moins ! Pour moi, c’est aussi un plus, car je ne suis pas obligé de me déplacer au bureau de poste et d’affranchir ma lettre.
Armé de tous ces arguments, je me rends sur le site de Seniors France et ouvre la rubrique paiement. Je remplis les rubriques. Oups ! Je constate que la cotisation n’est plus de 18€ mais de 22 €10. Je ne comprends pas, mais sans pousser plus loin la réflexion, je finalise mon virement de 22€10. Dès l’opération faite, je peux télécharger le reçu pour le fisc et ma carte d’adhérent. Je reçois quasiment aussitôt un message de Hello France qui me remercie pour mon geste de solidarité…
J’apprends peu après, au cours d’une réunion avec d’autres membres de l’association, que le versement au profit de Hello Asso était optionnel. Autant pour moi ! Je n’ai pas lu de suffisamment près la notice d’appel à cotisations. Il est vrai que ladite option figurait tout en bas de la notice, en tout petit caractère.
La morale de ma toute petite histoire personnelle est qu’il faut lire attentivement les documents qui nous sont adressés, y compris les notes de bas de page. On le sait, bien évidemment, mais l’habitude ou l’inattention fait qu’on oublie cette règle de prudence. L’association avait vraiment bien travaillé. Tout était bien expliqué. La prochaine fois, je serai plus vigilant. Je recourrai à nouveau, et sans détours, au règlement électronique, car, malgré tout, c’est vraiment un plus pour l’association et ses adhérents.
René DRIVET
Des mesures financières contre les retraités ?
Le débat public est lancé : pour préparer le budget de l’Etat, des collectivités, des organismes sociaux de l’année 2026, quelles dépenses prévoir, quelles recettes anticiper ? Peut-on mieux gérer toutes ces dépenses ? et comment, ce faisant, dessinera-t-on le système de protection sociale de demain ?Un constat est partagé :
D’une part, les finances publiques et sociales sont dans une situation périlleuse : il y a péril, il faut trouver 40 milliards ! Et plutôt que rechercher des responsabilités, (à qui la faute ? qui doit payer ?) l’heure est maintenant de rechercher, non pas qui devrait mais, qui pourrait le plus justement fournir un effort. Comment répartir cet effort, nécessaire ?
D’autre part, il faudra faire mieux avec les ressources existantes, ce que l’on appelle améliorer l’efficience de la dépense ; qu’il s’agisse de la chasse au gaspi, ou de définir de nouveaux critères de justice sociale que l’on pourrait appliquer, ou appliquer différemment comme tenir compte des revenus dans la mise en œuvre des droits à l’assurance maladie universelle.
Constatons qu’à l’heure où il faudrait se serrer les coudes, inventer le système universel de demain, toujours garantir l’égalité devant l’impôt et les droits démocratiques, la « collectivité nationale » éclate et l’on multiplie les cases et les particularismes entre les retraités, les jeunes, les vieux, les assurés sociaux et les contribuables, les entreprises (petites et grandes voire très grandes) ou les travailleurs etc .
Des constats font débat et pour nous : comment les retraités se placent-ils dans les dépenses et les recettes des organismes sociaux, surtout pour ceux dont les retraites constituent les seules ressources ?
Considérons qu’un point sera acquis : dans la comparaison sur les niveaux de vie, on ne devrait plus entendre dire naïvement que les retraités sont riches et même plus riches que les actifs : rappelons qu’il convient de prendre en compte les patrimoines (aussi mal répartis entre les retraités qu’entre les actifs), avoir une vue dynamique des ressources (depuis 2017, le niveau de vie des retraités baisse / celui des actifs) et surtout distinguer les générations de retraités : les plus âgés qui ont vu leurs retraites se dévaloriser au fil des ans, tandis que les jeunes retraités auraient effectivement encore un avantage comparatif.
On débat donc sur les choix effectués au fil des ans comme le 10 % d’abattement fiscal des retraités ou des niches fiscales (que l’on a vite tendance à considérer comme des droits acquis et intouchables). Chacun s’arcboute, parfois au détriment de son plus proche voisin : est-ce que dans la discussion sur les 10% on ne va pas tout simplement jeter au panier l’enjeu de l’indexation des retraites, et ce faisant, défendre les retraités les plus aisés (pour lesquels l’impact du 10 % est le plus fort) au détriment de ceux qui auraient le plus besoin de l’indexation sur le niveau de vie ? Car on le voit bien, impôts, salaires, retraites, dépenses de santé et allocations familiales : tout est lié et sans échappatoire : nous devrons tous contribuer. Espérons que ce sera avec transparence et dans le respect de nos valeurs, en préparant des choix d’avenir.
Pour en savoir plus : Communiqué de Presse Confédération Française des Retraités #149
Christine Meyer